Mémé de Philippe Torreton
Un livre où l’acteur rend hommage à sa grand-mère normande adorée.
“Mémé, ça ne se dit plus, mais c’était ma mémé.”
Un livre qui m’a replongée dans mon histoire personnelle. Parce que l’auteur nous parle de sa région d’origine qui est aussi la mienne par mon père, et parce qu’on a tous eu une grand-mère.
La mienne (celle du côté de ma mère, je n’ai pas connu ma grand-mère paternelle, décédée quand mon père était enfant) était née la même année que celle de Philippe Torreton, en 1914 et je l’appelais aussi mémé.
Ce livre nous parle de cette grand-mère d’un autre temps, d’une autre époque. Une grand-mère qui a travaillé dur toute sa vie à la ferme, une grand-mère pour qui rien n’était superflu, tout était nécessaire, se recyclait (une grand-mère écolo avant l’heure). Une femme qui s’est entièrement dévouée à sa famille et à ses enfants. A travers sa grand-mère, Philippe Torreton dresse aussi le portrait d’une époque, d’une vie simple et rurale.
J’ai déjà parlé de ma grand-mère, ma mémé, ici. Beaucoup de choses dans ce livre me l’ont rappelé, jusqu’à sa fin triste (avec la maladie de Parkinson).
Un livre-hommage plein de tendresse qui me donne envie de rendre hommage à mon tour à ma grand-mère, un petit bout de bonne femme au caractère bien trempé, qui savait tenir un commerce et auprès de qui j’ai passé toutes mes vacances, enfant.
Un livre évidemment plein de nostalgie mais qui est si doux à lire… Un beau texte sur la famille, sur la transmission.
“Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose.”
7 Comments
Laura
Aaah nos grand-mères ! Tu me donnes envie de me replonger dans le passé, ma grand-mère était née en 1919 :)
Mademoiselle A
Il me tente depuis quelques temps, et je crois que je ne vais pas pouvoir résister longtemps. L’image de la grand-mère tient vraiment une place forte et n’a eu de cesse d’évoluer au cours du XX°. C’est un vrai phénomène social! Je pense qu’il y a -dans la plupart des cas- une relation particulière entre la grand-mère et ses petits-enfants. (En ce XXI, sa fonction a quelque peu évolué à cause des défaillances parentales…)
En tout cas, j’ai très hâte de lire ce roman (surtout que j’adore Philippe Torreton) Bonne journée!
Charlotte
Je n’ai, hélas, pas eu de grand mère. La mère de mon père est morte quand j’étais toute petite et la mère de ma mère était euh un monstre de méchanceté. J’aurais aimé avoir une grand mère…
PS : en lien ,j’ai mis mon blog de maternité ;-)
delphinesbooks
On a tous eu des grands-mères mais pas forcément des mémés comme celle de l’auteur :)
Deedoux
rho ma mamie, quel beau souvenir en ce mardi midi un peu tristoune ! Polonaise, gentille et douce mais ferme! Celle qui a ensoleillé mon enfance et fait des mes mercredi des moments bien sympa ! Merci pour ce livr equi donne très envie et dont je n’avais même pas entendu parler !!
delphinesbooks
Il fait partie des meilleures ventes pourtant ce livre (parce qu’il nous parle un peu à tous surement) :)
nathalie
Ah non, là, je ne suis pas du tout prête à lire ça, tout est encore trop frais chez moi. Rien que de lire le billet j’ai les larmes aux yeux !
On verra dans longtemps.